0,50 centimes de plus depuis janvier
L'inquiétude est vive pour le pouvoir d'achat de tous ceux qui ne peuvent faire autrement que de prendre leur voiture pour aller travailler ou tout simplement se déplacer. Les prix aux stations-service ne cessent d'augmenter, et à vitesse grand V : « les automobilistes ont vu les prix augmenter de 0,50 centimes depuis le début de l’année », a expliqué Michel-Édouard Leclerc devant les caméras de LCI. « Jusqu’où cela ira-t-il ? », s'inquiète-t-il.
Le réseau des magasins Leclerc, qui est le deuxième plus grand distributeur en France, voit certaines de ses stations afficher un gazole à 2,07 euros le litre, contre 1,93 euros la semaine dernière. Et « le SP95 monte aussi. Ça va arriver à 2 euros à la fin de la semaine aussi ». Quant au diesel, il est plus cher car « on en raffine moins, il y en a moins de disponible ».
Le réseau des magasins Leclerc, qui est le deuxième plus grand distributeur en France, voit certaines de ses stations afficher un gazole à 2,07 euros le litre, contre 1,93 euros la semaine dernière. Et « le SP95 monte aussi. Ça va arriver à 2 euros à la fin de la semaine aussi ». Quant au diesel, il est plus cher car « on en raffine moins, il y en a moins de disponible ».
Choc pétrolier
Pour le patron des centres E.Leclerc, d'ici deux à trois semaines le prix va s'établir entre 2 et 2,20 euros dans toute la distribution française. Toutefois, il ne croit pas à la « durabilité » de ce mouvement. Lors d'une conférence sur l'indépendance énergétique, Bruno Le Maire a préparé les esprits au choc qui arrive : la situation actuelle est tout simplement comparable « en intensité, en brutalité », au choc pétrolier de 1973.
Et pas question de mettre en œuvre une politique de « quoi qu'il en coûte », car cela ne ferait « qu'alimenter l'augmentation des prix », a-t-il assuré. En 1973, cette réponse avait provoqué un choc inflationniste et « conduit les banques centrales à augmenter massivement les taux, ce qui avait tué la croissance ». Le ministre de l'Économie a ajouté : « Cela porte un nom, la stagflation, c'est précisément ce que nous ne voulons pas revivre en 2022 ».
Et pas question de mettre en œuvre une politique de « quoi qu'il en coûte », car cela ne ferait « qu'alimenter l'augmentation des prix », a-t-il assuré. En 1973, cette réponse avait provoqué un choc inflationniste et « conduit les banques centrales à augmenter massivement les taux, ce qui avait tué la croissance ». Le ministre de l'Économie a ajouté : « Cela porte un nom, la stagflation, c'est précisément ce que nous ne voulons pas revivre en 2022 ».